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"Aujourd’hui, les covictimes parviennent souvent à se retrouver...grâce à des
plateformes de mise en relation (le site Coabuse)"
"Entre elles, un lien invisible, tressé à partir de l’horreur : leurs récits de viols, d’agressions sexuelles ou de harcèlement sexuel"
"Je ne sais
plus comment était ma vie avant mes soeurs de combat" "soeurs d’infortune"
"Il n’y a pas besoin d’expliquer pour se comprendre." "un coup de foudre où l’on se
reconnaît instantanément "
"Je n’ai jamais rien
vécu d’aussi fort dans ma vie, c’est au-delà de toute forme d’intimité."
"Le viol est tellement violent que c’est déjà dur de croire
que ça t’est réellement arrivé, encore plus quand tu as été droguée.
La
parole des autres permet vraiment de te dire, c’est bon, je n’ai rien
inventé. »
"L’existence d’une covictime crédibilise aussi la parole des plaignantes
face à la justice."
"La police m’a dit que ça pèserait
énormément dans
mon dossier "
"Cela change tout, confirme Julie,
magistrate en région parisienne.
En particulier si deux victimes ne se
connaissent pas et décrivent un même mode opératoire." |
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